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Le rendement des sociétés canadiennes sous contrôle familial cotées en bourse dépasse durablement celui des sociétés à actionnariat diffus

Montréal, le 10 septembre 2018

La Banque Nationale du Canada dévoile l’édition 2018 du rapport L’avantage familial —  une enquête sur les facteurs clés de succès des entreprises détenues par des familles

Publié aujourd’hui, le rapport L’avantage familial 2018 présente un nouvel Indice BNC des entreprises familiales, calculé par S&P Dow Jones Indices, qui suit et mesure le rendement de sociétés canadiennes contrôlées par des familles par rapport à l’indice composé S&P/TSX, le principal indice du marché boursier canadien. Le rapport démontre clairement que les entreprises sous contrôle familial ont une capacité durable de créer de la valeur pour leurs actionnaires. Au cours des 13 dernières années, l’Indice BNC des entreprises familiales Rendement total a enregistré un rendement annualisé de 9,0 % comparativement à 6,7 % pour l’indice composé S&P/TSX Rendement total. Le rapport L’avantage familial aide à mieux comprendre les avantages inhérents des sociétés détenues par des familles à travers une analyse de 43 entreprises canadiennes sous contrôle familial.[1]

Au-delà des chiffres, des entretiens approfondis ont été menés dans le cadre de cette enquête avec plusieurs dirigeants d’entreprises canadiennes sous contrôle familial pour cerner les facteurs clés qui expliquent le rendement supérieur de ces dernières. Parmi les grands avantages, on peut notamment citer une concentration sur la rentabilité à long terme plutôt que sur des résultats à court terme et une solide culture d’entreprise reposant sur des valeurs familiales. Le rendement supérieur des entreprises familiales est aussi un produit de la culture d’entreprise. Celle-ci comprend des éléments intangibles comme les valeurs du fondateur : esprit d’entreprise, vision, éthique de travail, engagement envers les collectivités dans lesquelles elles sont implantées, relations personnelles avec les différentes parties prenantes, loyauté et souci de la réputation. Préserver le caractère unique de leur culture, par exemple en évitant un modèle de gouvernance universel, est aussi vu comme un des principaux facteurs de succès. Voici quelques témoignages :

  • Maureen Sabia, présidente du conseil d’administration de La Société Canadian Tire, affirme : « Je ne crois pas qu’il existe un modèle de gouvernance idéal; chaque société a sa structure et ses défis propres. Je pense que l’activisme des actionnaires devrait être remplacé par l’activisme des administrateurs, qui me semble plus efficace pour apaiser les craintes des actionnaires. Je ne crois pas que nous ayons besoin d’une intervention accrue des autorités de réglementation ni des gourous de la gouvernance. »
  • Andrew T. Molson, administrateur de Molson Coors, voit un important avantage dans la séparation des fonctions des administrateurs de celles de la direction : « Nous croyons en une gouvernance forte et en une équipe de direction solide extérieure à la famille. Nous ne voulons surtout pas être perçus comme un obstacle à la capacité de l’équipe de direction de capitaliser sur le riche héritage de Molson Coors et d’atteindre les objectifs stratégiques à long terme. »
  • Serge Godin, fondateur et président exécutif du conseil du Groupe CGI, croit que le contrôle de la famille protège les membres de la direction de pressions injustifiées à court terme : « Sans actions à droits de vote multiple, CGI aurait été vendue au moins 10 fois déjà et notre siège social ne se situerait plus au Canada. » Il ajoute : « Le principal avantage des entreprises à contrôle familial est la capacité de favoriser la mise en œuvre de stratégies à long terme par l’équipe de direction. »

Vincent Joli-Coeur, vice-président du conseil, Marchés financiers, Banque Nationale du Canada, conclut que : « Le rendement supérieur à long terme des grandes sociétés canadiennes sous contrôle familial a été confirmé une fois de plus. L’indice BNC des entreprises familiales, calculé par S&P Dow Jones Indices, dépasse l’indice composé S&P TSX Rendement total de 73 % depuis 2005. L’alignement clair des intérêts des dirigeants des entreprises familiales canadiennes ainsi qu’un attachement indéfectible au succès à long terme ont valu, au fil du temps, à ces entreprises un avantage concurrentiel, et ce dans un monde des affaires qui évolue rapidement. »

[1] Nombre de sociétés admissibles en date du réexamen annuel de l’Indice de juin 2017

À propos du rapport L’avantage familial 2018
Le rapport L’avantage familial 2018 actualise et enrichit l’édition inaugurale du rapport de 2015. Il présente un nouvel Indice BNC des entreprises familiales calculé par S&P Dow Jones Indices, qui suit et mesure le rendement de sociétés canadiennes contrôlées par des familles par rapport à l’indice composé S&P/TSX, le principal indice du marché boursier. L’Indice comprend 43 entreprises canadiennes sous contrôle familial dans différents secteurs et différentes régions du pays (voir la liste complète des entreprises incluses dans l’Indice en annexe du rapport) et repose sur l’application de critères quantitatifs objectifs à un indice universel fourni par S&P Dow Jones Indices, le calculateur de l’Indice.

Dans l’Indice BNC des entreprises familiales, une société est considérée comme étant sous contrôle familial si la famille fondatrice contrôle au moins 10,0 % de ses droits de vote ou si une personne ou des entités reliées, ou les deux ensemble, contrôlent au moins 33,3 % de ses droits (pour plus de renseignements, veuillez consulter : https://bnmf.ca/fr/produits-et-services/produits-et-solutions-de-placements/indice-bnc-des-entreprises-familliales/ ).

À propos de la Banque Nationale du Canada
Forte d’un actif de 258 milliards de dollars au 31 juillet 2018, la Banque Nationale du Canada , avec ses filiales, est l’un des plus importants groupes financiers intégrés canadiens. Elle compte plus de 23 000 employés dans des fonctions à contenu élevé de savoir, et a été maintes fois primée pour ses qualités d’employeur et son engagement à l’égard de la diversité. Ses titres sont cotés à la Bourse de Toronto (TSX : NA). Suivez ses activités sur bnc.ca ou par l’entremise de réseaux sociaux comme Facebook , LinkedIn et Twitter .


Pour plus de renseignements :

Claude Breton
Vice-président, Affaires publiques
Banque Nationale du Canada