8 conseils pour bien gérer votre patrimoine familial

04 novembre 2024 par Banque Nationale
Gérer son patrimoine : Par où commencer?

La gestion du patrimoine peut paraître complexe. Qu’il s’agisse de vos finances personnelles et familiales, de vos investissements et placements, de votre succession ou de fiscalité, vous avez avantage à prendre les choses en main. Voici quelques conseils pour préserver votre patrimoine familial.

1. Faites un bilan financier et définissez vos objectifs

Comment calculer votre patrimoine familial? Commencez par faire un bilan de vos actifs et de vos passifs, soit :

  • L’argent et les biens que vous possédez (vos comptes bancaires, vos placements, votre revenu, vos régimes de retraite, votre résidence et vos objets de valeur comme vos œuvres d’art).
  • Les dettes que vous devez rembourser (votre hypothèque, votre prêt auto, vos cartes de crédit).

Réfléchissez à vos objectifs et à ceux de votre famille. Certains choix de vie ont un impact direct sur votre budget et la valeur de votre patrimoine, comme envoyer ou non vos enfants à l’école privée, acheter un chalet, voyager dans le Sud chaque hiver ou aller au resto chaque midi.

Vous pouvez choisir de vous attaquer uniquement aux dépenses de votre ménage, de chercher des moyens d’augmenter vos revenus ou de combiner les deux.

Prenez le temps de faire votre bilan financier pour obtenir un meilleur portrait de vos finances personnelles.

2. Choisissez les bons véhicules d’épargne

Votre situation financière et celle de votre famille évoluent au cours d’une vie. Lorsqu’on est un jeune couple, les dépenses sont souvent nombreuses et arrivent en même temps : vous avez peut-être célébré votre mariage, fait l’achat d’une résidence principale, emprunté pour des rénovations, pris un congé parental entraînant une perte de revenu, ou remboursé des dettes d’études. Si vos fonds sont limités par ce genre de dépenses, il est important de choisir le bon véhicule d’épargne.

Vous songez à acheter une première propriété? Épargnez pour votre mise de fonds à l’aide du CELIAPP. Vous pouvez y cotiser jusqu’à un montant déductible d’impôt de 8 000 $ par année, pour un maximum de 40 000 $ à vie.

Si vous avez de jeunes enfants, envisagez de mettre de l’argent de côté pour leurs études postsecondaires grâce à un REEE. L’avantage de ce véhicule de placement est qu’il est financé, selon votre province, de 20 % à 40 % par des différentes subventions gouvernementales. Il permet également de différer l’impôt sur le rendement. Au moment d’en bénéficier, votre enfant devra en déclarer les paiements, mais compte tenu de son faible revenu, elle ou il aura peu ou pas d’impôt à payer.

Tout au long de votre vie active, vous avez aussi avantage à épargner en vue de votre retraite en cotisant à un REER et à prévoir un coussin pour les imprévus en contribuant à un CELI. Ces véhicules d’épargne produiront des rendements qui fructifieront au fil des années.

3. Protégez votre patrimoine familial

Élever une famille est un feu roulant qui ne laisse pas beaucoup de temps pour envisager l’avenir. Ni vous ni votre conjointe ou conjoint n’êtes à l’abri d’un accident ou d’un décès. D’où l’importance de protéger votre patrimoine familial au cas où il vous arriverait quelque chose.

Vos besoins en assurance varient avec l’âge. Ils ne sont pas les mêmes si vous avez de jeunes enfants ou si votre couple s’apprête à prendre sa retraite. Même si la vie va vite, révisez vos polices d’assurance dès que votre situation change : qu’il s’agisse d’un mariage, d’un divorce, d’une naissance ou de l’achat d’une nouvelle propriété. Vous aurez ainsi la tranquillité d’esprit de savoir que vous avez la bonne assurance pour protéger votre patrimoine.

Pour cette même raison, il est conseillé de faire un inventaire de toutes vos protections, dont celles offertes par votre assurance collective en cas d’invalidité ou de maladie grave. Si vous ne disposez pas d’une telle couverture, vous devriez envisager de prendre une assurance individuelle pour protéger votre revenu en cas d’infortune.

4. Parlez d’argent avec votre conjointe ou votre conjoint

Pour de nombreux couples, il est tabou de parler d’argent et de succession. Aborder ces sujets est pourtant la meilleure façon d’éviter les conflits. N’attendez pas d’être à l’étape d’acheter une première résidence pour savoir si votre conjointe ou conjoint a des dettes et si son crédit l’empêche d’emprunter.

Faites aussi preuve de vigilance si vous êtes la seule personne à vous occuper des finances de votre couple. Vous avez avantage à ouvrir le dialogue pour éviter les mauvaises surprises au moment de faire votre budget conjoint.

5. Faites l’éducation financière de vos enfants

Parlez aussi d’argent avec vos enfants et commencez à les responsabiliser face à leurs finances personnelles. Si votre enfant reçoit une somme intéressante, que ce soit un cadeau ou un premier salaire, profitez de l’occasion pour faire son éducation financière. Il peut s’agir d’une discussion sur un projet à réaliser, sur un objectif à atteindre ou sur les finances personnelles en général : l’important est d’encourager les bons comportements. Ces connaissances l'accompagneront tout au long de sa vie.

6. Ne perdez pas de vue vos objectifs

Vos finances pourraient être mises à l’épreuve dans les 10 ou 15 dernières années de votre vie active, si vos enfants dépendent encore de vous et que vous devez également soutenir vos propres parents en fin de vie.

Si c’est le cas, vous aurez peut-être à réduire votre train de vie, à espacer vos sorties au restaurant, voire à piger dans votre épargne. Tenez bon : vos enfants voleront bientôt de leurs propres ailes, votre résidence sera éventuellement payée et votre revenu pourrait augmenter si, au travail, vous atteignez le haut de l’échelle salariale.

Le début de la cinquantaine est un moment crucial pour assurer la pérennité de votre patrimoine puisque vous avez encore la possibilité d’ajuster le tir. Pour ce faire, vous devez avoir l’heure juste à la fois sur vos finances, votre revenu de retraite et votre bilan successoral.

7. Planifiez votre succession judicieusement

Vous vous demandez peut-être comment procéder pour la donation de votre patrimoine familial : de manière progressive, pendant que vous êtes encore en vie, ou en totalité après votre décès. Si vous êtes en couple, cette dernière option permettrait à la conjointe ou au conjoint qui survit de profiter d’un roulement de REER et de payer moins d’impôt sur la succession. D’où l’importance de planifier le partage de votre patrimoine familial.

Puisqu’il n’existe pas de règle universelle, vous avez avantage à faire appel à une ou un spécialiste pour faire votre planification successorale afin de déterminer vos objectifs en tenant compte de votre situation personnelle, financière et familiale. Vous aimeriez aider vos enfants ou vos petits-enfants de votre vivant? Vous voulez être équitable envers vos proches? Vous désirez retarder le plus possible l’impôt à payer? Voilà certaines questions auxquelles vous pourrez répondre en faisant votre planification successorale.

Avant d’envisager le partage de votre patrimoine familial, assurez-vous d’avoir assez d’argent pour subvenir à vos besoins jusqu’à la fin de vos jours. Vous ne devez pas mettre en péril votre propre santé financière.
Consultez notre article Comment effectuer une planification successorale?

8. Profitez des conseils d’une ou d’un spécialiste

C’est pour soupeser tous les aspects de cette question qu’il importe de faire appel à une conseillère ou un conseiller en gestion de patrimoine. Vous pourrez recevoir des recommandations personnalisées pour vous aider à gérer sainement votre argent, tout en tenant compte de vos objectifs. En élaborant une bonne stratégie d’épargne et d’investissement, vous serez en mesure de maximiser votre patrimoine familial et de concrétiser vos projets.
Consultez notre article La gestion de patrimoine, c’est quoi?

Découvrez d’autres astuces et conseils pour mieux gérer vos finances personnelles en vous inscrivant à l’infolettre Banque Nationale .

Retour
Conditions d’utilisation
L'assistant virtuel de la Banque Nationale

En utilisant notre service d’Assistant Virtuel (le « Chatbot »), vous acceptez ces conditions d’utilisation qui peuvent changer sans préavis. En outre, vous vous engagez à consulter ces conditions périodiquement et reconnaissez qu’en continuant à utiliser le Chatbot, vous acceptez tous les changements qui pourraient y avoir été apportés. En continuant d’utiliser le Chatbot, vous reconnaissez avoir lu, compris et accepté ces conditions, les conditions d’utilisation de notre site Web, de nos Services transactionnels en ligne, et notre politique de confidentialité. Vous comprenez aussi que toutes les autres ententes que vous avez avec nous continueront de s’appliquer lorsque vous utilisez le Chatbot.

1. Nos services et vos responsabilités

Le Chatbot est un service automatisé qui est intégré dans notre plateforme de services bancaires en ligne.

Le Chatbot est préprogrammé pour répondre à des questions générales concernant l’utilisation de notre plateforme de services bancaires en ligne, exclusivement à des fins d’information. Le Chatbot n’est pas en mesure de répondre à des questions concernant des opérations monétaires personnelles ou des produits que vous détenez chez nous.

En utilisant le Chatbot, vous comprenez et acceptez ce qui suit :

  • Le Chatbot ne dispense pas de conseils financiers ni de services de planification financière.
  • Le Chatbot n’effectue aucune opération bancaire.
  • Le Chatbot peut ne pas être en mesure de répondre à toutes vos questions. Par conséquent, il peut ne pas être en mesure de vous donner l’information que vous recherchez. Il vous appartient de juger si la réponse donnée répond avec précision à votre question. En cas d’incertitude, un représentant du service à la clientèle se fera un plaisir de vous répondre. Vous pouvez nous appeler sans frais au 1 888 483-5628 ou au 514 394-5555.
  • Le Chatbot n’est pas un service de réclamations. Vous ne pouvez pas utiliser le Chatbot pour déposer des plaintes. Si vous avez des réclamations, vous pouvez communiquer avec nous à l’un des numéros indiqués ci-dessus.
  • Nous surveillons, enregistrons et stockons la discussion que vous avez avec le Chatbot pour améliorer la qualité de nos interactions avec nos clients.
  • Vous vous engagez à ne communiquer aucun renseignement personnel, confidentiel ou privé au Chatbot. Par exemple, vous ne devez pas donner au Chatbot vos codes d’identification, votre NIP ou vos renseignements d’identification bancaire personnels.

2. Limite de responsabilité

Vous reconnaissez que nous ne serons responsables d’aucune perte ni d’aucun dommage que vous subiriez du fait de votre utilisation du Chatbot y compris si le Chatbot n’est pas disponible pour quelque raison que ce soit.

Nous ne pouvons pas garantir que les résultats obtenus par l’entremise du Chatbot seront précis et fiables ni que ses réponses répondront à vos attentes.

Nous déclinons toute responsabilité à l’égard des dommages que vous pourriez subir à la suite de :

  • Tout retard, erreur, interruption ou omission de notre part ou de tout événement échappant à notre contrôle.
  • Toute déficience ou erreur technique ou toute indisponibilité de nos systèmes et réseaux sans fil.
  • Votre incapacité de vous acquitter d’une de vos obligations.
  • Toute modification ou suspension du Chatbot ou tout refus ou blocage le concernant.
  • Toute décision ou mesure que vous prendrez en réponse à une information et à des données obtenues par l’entremise du Chatbot.
  • Tout autre préjudice que vous pourriez subir et qui n’est pas causé par une négligence de notre part.

3. Langue

Vous avez demandé que les conditions d’utilisation et les documents connexes soient établis en français.

4. Droit applicable

Ces conditions d’utilisation sont régies par les lois en vigueur dans la province ou le territoire de votre domicile et doivent être interprétées en accord avec elles. Si vous êtes domicilié(e) hors du Canada, les lois en vigueur et les tribunaux compétents sont ceux du Québec.

Assistant virtuel