Sixième institution financière en importance au pays, la Banque Nationale du Canada est de plus en plus présente dans le paysage canadien. En juin, la banque a atteint un nouveau jalon dans la croissance de sa portée à l’échelle du pays en annonçant une entente visant l’acquisition de la banque Canadian Western Bank. Une fois conclue, cette entente se traduira par un ajout de 37 milliards de dollars en prêts auprès de 65 000 clients et de 39 succursales situées dans l’Ouest canadien et en Ontario.
Les sources d’énergie renouvelables et non renouvelables constituent un élément important du plan prospectif. En date du 31 octobre 2023, la Banque a mis à disposition 11 milliards de dollars en capital pour financer des projets d’énergie renouvelable en Amérique du Nord, et prévoit aller plus loin.
Mark Williamson, directeur général et chef, Énergie, Prêts et financement de projets à la Banque Nationale du Canada, souligne que l'organisation s’est délibérément placée à l’avant-garde de la transition énergétique.
« Nous avons lancé ces activités au début des années 80 dans le secteur du pétrole et du gaz et avons accumulé une importante expertise technique et une connaissance approfondie du marché de l’énergie qui est essentielle pour soutenir nos clients », dit-il. « Aujourd’hui, nous voyons le marché comme un vaste éventail. D'un côté, il y a le pétrole et le gaz traditionnels, et de l’autre, il y a les énergies renouvelables. Entre les deux, nous avons un portefeuille d’entreprises de technologies propres, chacune offrant une proposition de valeur unique. Nous continuerons de soutenir les entreprises du secteur de l’énergie dans l’ensemble de ce spectre. »
Un partenaire dans la transformation de l’énergie canadienne
M. Williamson fait remarquer que le Canada a besoin de toute l’énergie qu’il peut générer pour soutenir l’électrification, la transformation numérique, la décarbonisation, l’économie d’affinité dans le secteur manufacturier et la croissance de la population.
« La demande augmente énormément en Amérique du Nord, dit-il. Nous visons à soutenir l’expansion du secteur de l’énergie en aidant les entreprises à atteindre leurs objectifs d’accroître leur production tout en réduisant leur empreinte environnementale. »
L’équipe Énergie de la Banque à Calgary compte 90 spécialistes. D’autres équipes sont situées à Toronto et à Montréal, et on compte aussi des conseillères et conseillers à New York. Ensemble, ces spécialistes répondent aux besoins financiers des clients des secteurs traditionnels du pétrole et du gaz ainsi que des titulaires de prêts pour les énergies renouvelables, en plus de fournir des services-conseils à la clientèle du secteur des énergies propres.
Le portefeuille de prêts d’énergie renouvelable de l’institution a augmenté considérablement au cours des 12 dernières années. La Banque a notamment financé environ 150 projets d’énergie renouvelable en Amérique du Nord. Récemment, la Banque a fait partie de l’équipe de prêteurs qui a financé deux grands projets d’énergie renouvelable, soit le projet énergétique Lanfine Wind de 150 mégawatts en Alberta et les projets d’énergie propre SunZia Transmission et SunZia Wind au Nouveau-Mexique, le plus grand projet d’infrastructure d’énergie propre de l’histoire des États-Unis.
La Banque a également financé des projets avec Blue Earth Renewables, une entreprise établie à Calgary, depuis sa création en 2010. Grâce à ce soutien financier, l’entreprise est devenue un important producteur d’énergie propre.
« Nous continuons d’examiner les nouvelles technologies, comme les possibilités qu’offrent l’hydrogène, le captage du carbone, le stockage de l’énergie et même le déploiement de petits réacteurs modulaires à l’avenir », affirme M. Williamson.
Comme bon nombre de ses clients, la Banque Nationale du Canada s’est engagée sur la voie de la carboneutralité dans ses activités de financement et d’exploitation d’ici 2050.
« Nous comprenons les réalités de notre clientèle dans un contexte où les attentes d’une multitude d’intervenants, dont les clients, les membres des conseils d’administration et le grand public ne cessent de croître », déclare Paul Gill, vice-président – Leader Entreprises, Gestion privée et Comptes nationaux, Colombie-Britannique et Prairies, à la Banque Nationale du Canada. « On s’attend notamment à ce que l’on comble les attentes en matière de facteurs ESG et de conformité aux cadres réglementaires des gouvernements qui sont en constante évolution. »
M. Gill explique que cette vision axée sur la clientèle quant aux services offerts par la Banque a incité l’institution à changer sa façon de faire des affaires afin de mieux servir les entrepreneures et entrepreneurs
« Les petites et moyennes entreprises représentent le pilier de l’économie canadienne, et c’est particulièrement vrai dans l’Ouest canadien. » La banque offre des services de crédit aux entreprises et aux particuliers, de trésorerie et de gestion de trésorerie, des solutions de gestion des risques, des services de conseil en gestion de patrimoine et de planification financière, ainsi qu’une équipe de fusions-acquisitions sous le même toit pour répondre aux besoins des entreprises et des propriétaires d’entreprise.
Financer l’avenir des entreprises de l’Alberta
« Nous concurrençons les principales institutions financières dans l’Ouest canadien de façon générale, et en Alberta en particulier, grâce à notre engagement à être un fournisseur offrant une couverture à 360 degrés pour notre clientèle », dit-il. « Cet engagement a vraiment été le catalyseur de la décision de la banque de fusionner les services bancaires commerciaux et privés, afin que nous puissions nous concentrer sur les entrepreneures et entrepreneurs ainsi que leurs familles de façon plus holistique. Nous ne sommes pas une banque transactionnelle. Nous voulons établir des relations avec nos clients et nos clientes tout au long de leur cycle de vie entrepreneurial pour les préparer au succès. »
Au fil de sa croissance au Canada, la Banque continue de mettre l’accent sur l’établissement de partenariats à long terme avec les clients locaux, même dans des contextes économiques difficiles. L’acquisition de la banque Canadian Western Bank vise à approfondir les liens avec la clientèle de l’Ouest et à élargir les services offerts à celle-ci.
« Nous remplissons nos promesses envers notre clientèle. Lorsqu’on nous demande de faire quelque chose qui exige un peu plus de réflexion, nous sommes transparents avec celle-ci et arrivons à une conclusion satisfaisante », dit M. Gill. Si vous êtes une entrepreneure ou un entrepreneur qui a une bonne idée, nous vous encourageons à frapper à notre porte pour voir comment notre expertise et notre soutien peuvent vous aider. »
M. Gill et M. Williamson affirment tous deux que la Banque maintient son optimisme quant à l’avenir économique de l’Alberta.
« Nous avons la chance de bénéficier d’abondantes ressources naturelles et de nombreux avantages, dit M. Gill. « L’Alberta a également bâti un solide écosystème d’entrepreneures et entrepreneurs hautement qualifiés qui relèvent un éventail de défis depuis des décennies et qui continuent d’explorer de nouvelles technologies. Enfin, nous avons la chance de bénéficier d’un accès solide aux marchés financiers grâce à des banques comme la nôtre qui se concentrent sur ces entreprises. C’est un mélange parfait d’occasions et de capacités. »