Inclusion financière : une responsabilité collective

04 mars 2024 par Banque Nationale La Presse
Deux leaders parlent du sujet de l’inclusion financière

L’engagement social des entreprises doit se faire autrement que par les seuls dons et commandites. « Démontrer une conscience en affaires nécessite d’accorder autant d’attention à des éléments qui peuvent sembler intangibles à première vue, comme l’inclusion financière », souligne Debby Cordeiro, première vice-présidente, Affaires publiques et ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance), à la Banque Nationale. Voici comment les entreprises peuvent contribuer à la richesse collective.

L’inclusion financière comme miroir de la société

L’inclusion financière prend de nombreuses formes, dont l’accessibilité universelle à des produits et à des services bancaires abordables, utiles et adaptés. Elle nécessite l’accompagnement de prestataires fiables, responsables et représentatifs d’une société diversifiée. Ces différents moyens visent l’atteinte d’un même objectif. <blockquote>« Il s’agit d’offrir un accès équitable aux outils financiers qui permettent à chaque personne de bâtir son propre patrimoine. »
Debby Cordeiro, première vice-présidente, Affaires publiques et ESG, Banque Nationale</blockquote>

Le Canada fait déjà bonne figure à ce chapitre, les plus récentes données de la Banque mondiale indiquant qu’il possède le système financier le plus inclusif parmi les pays du G7 1. « Cette position reflète bien notre culture en tant que terre d’accueil, observe Debby Cordeiro. L’inclusion financière fait partie de nos mœurs. »</q>

Des groupes à la situation financière fragile

Certains groupes de citoyennes et de citoyens se montrent particulièrement vulnérables aux aléas de l’économie, notamment les ménages à faible revenu, les communautés autochtones et les nouveaux arrivants. Sachant que 80 % de la population canadienne démontre un certain niveau de vulnérabilité financière 2, il y a place au progrès.

Les femmes figurent elles aussi parmi les groupes vulnérables. « Elles sont appelées à prendre davantage de pauses pendant leur carrière, explique Sophie Paquet, conseillère principale en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale. Ça leur laisse moins d’argent à investir, et moins de temps pour le faire. » Une étude révèle même qu’au Québec, le patrimoine net moyen des hommes est près de 30 % plus élevé que celui des femmes 3. Par ailleurs, bien que cela puisse sembler évident de nos jours, ce n’est que depuis 1964 que les Canadiennes mariées peuvent légalement posséder un compte bancaire sans l’autorisation de leur époux.

Une bonne santé financière passe par la connaissance

Promouvoir la littératie financière contribue à l’essor de ces communautés plus vulnérables. Il s’agit d’un moyen essentiel pour bâtir son patrimoine, prendre de bonnes décisions et améliorer sa résilience face aux défis financiers. <blockquote>« Plus on s’intéresse à ses finances et plus on a accès à de l’information de qualité, mieux on peut bâtir son patrimoine et participer aux décisions. »
Sophie Paquet, conseillère principale en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille, Financière Banque Nationale</blockquote>

Vers des services financiers diversifiés et inclusifs

Prendre en compte les biais inconscients et adopter des comportements inclusifs sont essentiels pour vaincre les inégalités, et pour atteindre l’inclusion financière, les institutions ont leur part de responsabilités à s'approprier. La Banque Nationale déploie de nombreux efforts en ce sens. 

Pour un système bancaire responsable

La Banque Nationale est d’ailleurs l’une des premières signataires des Principes bancaires responsables de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce cadre global vise à aligner le secteur bancaire avec les objectifs de développement durable et l’Accord de Paris sur le climat en encourageant les institutions financières à intégrer des pratiques responsables dans toutes leurs activités et leurs décisions.

L’institution financière s’est vu décerner la mention « Meilleure banque pour les nouveaux arrivants au Canada » en 2023 par le magazine et média en ligne MoneySense en raison de ses nombreuses mesures de soutien. Entre autres, ses processus d’analyse de demandes de crédit ont été révisés pour s’assurer qu’ils sont exempts de biais, afin d’éviter de pénaliser les nouveaux arrivants qui ne possèdent pas encore d’historique financier. Sa clientèle peut accéder à des services financiers dans cinq langues différentes et obtenir jusqu’à trois ans de gratuité bancaire pour faciliter son arrivée.<blockquote>« Les principes ESG occupent une place importante dans tout ce que nous faisons. Les initiatives mises en place au sein de nos équipes sont le reflet de notre engagement envers notre clientèle et nos partenaires. »
Debby Cordeiro, première vice-présidente, Affaires publiques et ESG, Banque Nationale</blockquote>

Depuis plusieurs années, la Banque vise également à soutenir et outiller les femmes dans l’atteinte de leur autonomie financière. « Que ce soit par l’entremise d’articles et de conférences sur la gestion des finances personnelles ou par le recrutement de conseillères et de conseillers de tous horizons, il est important de continuer d’adapter nos services pour répondre à leurs besoins et à leurs préoccupations. C’est en instaurant de bonnes pratiques qu’on accroîtra leur confiance, leurs connaissances et leur aisance avec la gestion de leurs finances personnelles pour favoriser leur indépendance financière », insiste Sophie Paquet.<blockquote>« Contribuer au mieux-être de la communauté est un défi d’humilité, parce que ce travail n’est jamais terminé. C’est une démarche d’amélioration continue où on ne vise pas la perfection, mais plutôt de toujours avancer dans la bonne direction. »
Debby Cordeiro, première vice-présidente, Affaires publiques et ESG, Banque Nationale</blockquote>

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