Il faut qu’on parle de planification successorale

16 octobre 2024 par Banque Nationale Maclean’s
Marie-Soleil Lemieux et Melinda Olliver, leaders Banque Nationale

Du film Le Parrain à la série Succession, le drame entourant la passation d’héritages familiaux a souvent joué un rôle de premier plan dans l’univers du cinéma et du petit écran. Même si préparer sa succession peut sembler être le domaine des milliardaires tels que ceux de la famille Roy, tout le monde peut bénéficier d’une planification successorale bien réfléchie. Pourtant, de nombreuses personnes n'osent pas se lancer. Deux spécialistes de la Banque Nationale partagent leur avis et vous expliquent pourquoi il est si important d’ouvrir la discussion avec vos proches.

Cet article est d’abord paru dans le magazine canadien Maclean’s le 5 septembre 2024.

« Seulement un tiers de la population canadienne a un plan successoral en place, estime Marie-Soleil Lemieux, présidente de Banque Nationale Trust. Et seulement 46 pour cent des adultes au Canada ont une connaissance élémentaire du sujet. On pense souvent que la planification successorale est réservée aux personnes plus fortunées, mais c’est important pour tout le monde pour de nombreuses raisons. »

Parmi ces raisons : s’assurer que vos enfants de moins de 18 ans seront pris en charge, que vos dernières volontés seront respectées et que vos actifs seront structurés adéquatement pour minimiser l’impôt sur l'administration de votre succession et préserver votre patrimoine pour le transmettre à vos proches.

L’importance de la planification successorale

Les données de l’enquête annuelle sur la planification successorale menée par IG Wealth Management révèlent qu’il existe clairement un déficit des connaissances. Seulement 50 pour cent des adultes au Canada savent comment fonctionne une procuration et 47 pour cent comprennent le rôle que joue un testament.

« De nombreuses personnes n’ont pas conscience des conséquences de ne pas avoir de testament à leur décès, ou bien elles pensent qu’elles sont trop jeunes pour avoir besoin d’en préparer un. Disons aussi que nous n’aimons pas penser à notre mort – et ce sont des conversations qui ne sont pas toujours agréables à avoir », ajoute Mme Lemieux.

Mais se passer d’une planification successorale a des conséquences – à la fois personnelles et financières.

« Ne pas avoir de planification successorale comporte des risques, explique Melinda Olliver, planificatrice fiscale et successorale principale, Gestion privée 1859 de la Banque Nationale, à Calgary. Cela peut entraîner des querelles familiales qui peuvent avoir le potentiel de se terminer devant la justice. En choisissant de ne pas vous entourer de planificatrices ou planificateurs successoraux, vous pouvez aussi manquer des occasions de maximiser le patrimoine que vous pourrez transmettre à la prochaine génération. À l’heure où la jeune génération est confrontée à des défis d’accession à la propriété, cela signifie que vos héritières et héritiers pourraient ne pas être en mesure de devenir propriétaires sans votre aide. »

D’après Melinda Olliver, plus vous planifiez, plus les chances sont grandes que vos volontés soient comprises et respectées, et plus la prochaine génération en bénéficiera. Être intentionnel dans la planification de sa succession c’est aussi un acte bienveillant, épargnant à vos proches la charge de nombreuses responsabilités administratives au moment où vous ne serez plus là.

Le bon moment pour commencer, c’est maintenant

La planification successorale est une démarche très personnelle qui dépend largement des objectifs et des souhaits d'une personne. Mais, s’il n’existe pas de solution universelle, il n’est jamais trop tôt – ni trop tard – pour commencer à y songer, quel que soit votre âge ou l’étape où vous en êtes dans votre vie.

« Il faut commencer au moins à songer à la planification successorale dès qu’on commence à accumuler un patrimoine ou qu’on a des responsabilités ou des obligations financières vis-à-vis une autre personne, estime Mme Olliver. Mais c’est une démarche qui doit mûrir et qui prend du temps. Toute planification successorale doit être revue – habituellement tous les deux ou trois ans, mais au moins à chaque événement majeur dans sa vie », conseille-t-elle.

Rassembler les bonnes personnes autour de soi

Avec la prolifération de nouveaux outils pour prendre les choses en main soi-même – livres, planificateurs en ligne –, la chose peut sembler plus facile qu’elle ne l’était auparavant. Mais, plutôt que de faire face à ces complexités seul, Mme Olliver souligne l’importance de faire appel à des spécialistes avisés qui sont là pour vous aider à déployer des stratégies personnalisées pour réduire les impôts et garantir que votre testament et vos actifs soient correctement structurés pour atteindre vos objectifs.

Commencez avec une ou un spécialiste de la planification successorale qui vous aidera à choisir les bons véhicules pour vous tels que des assurances-vie ou une fiducie. Une avocate ou un avocat ainsi que votre conseillère ou conseiller financier joueront des rôles clés. Vous devrez aussi choisir une personne de confiance pour tenir lieu de liquidateur ou d’exécuteur testamentaire – personne proche, spécialiste de profession ou les deux ensemble – afin de vous assurer que vos dernières volontés soient respectées.

« Votre liquidateur agit à votre place pour gérer vos actifs comme si c’était vous – s’assurant que vos déclarations de revenus sont produites, traitant avec votre conseiller ou conseillère en placement, obtenant une lettre d’homologation et distribuant finalement votre héritage à vos bénéficiaires. C’est une grande responsabilité », affirme Melinda Olliver.

Entamer la conversation

« Si possible, la première étape est d’engager une conversation ouverte avec vos proches, indique Marie-Soleil Lemieux. C’est vrai, ce n’est pas un sujet facile ni plaisant, mais parfois, ces conversations peuvent être l’occasion d’aborder ce qui est vraiment important. Le résultat final, c’est une famille bien plus forte et qui se sentira prête à respecter vos volontés le moment venu.”

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