Marché immobilier et COVID-19 : tendances et opportunités

17 février 2021 par Banque Nationale
Crise Covid-19 et opportunités immobilières

La dernière année a redessiné l’économie du pays, et le marché immobilier ne fait pas exception. Selon votre situation actuelle, les prochains mois vous offriront peut-être des occasions à saisir. Est-ce un bon moment pour acheter ou pour vendre? Voici quelques éléments à considérer pour prendre une décision.

1. Est-ce que votre domicile répond à vos besoins?

Ceux-ci pourraient avoir changé avec la COVID-19, et l’endroit où vous habitez pourrait ne plus répondre à vos besoins. Bien que l’achat d’une propriété soit une décision financière importante, il s’agit en premier lieu d’un milieu de vie. 

« C’est pourquoi il est important d’évaluer votre situation financière personnelle et de vous renseigner auprès de professionnels qui sauront vous guider à travers cette période mouvementée. Ceux-ci pourront vous aider à trouver la bonne solution de financement tout en répondant à vos questions sur l’environnement économique qui évolue rapidement », précise Jonathan Haziza, directeur principal produits, solutions de financement à la Banque Nationale.

2. Comment le marché immobilier évolue-t-il dans votre région?

Il est souvent état dans les médias des grandes tendances touchant l’immobilier canadien, mais la réalité peut être bien différente dans votre région.

Les impacts de la crise sur le marché immobilier pourraient varier dans votre région si l’on considère la vigueur du marché avant la crise, les pertes d’emplois qui y ont eu lieu et la force de la reprise économique. Bien qu’il existe encore de la surenchère pour certaines propriétés dans la région de Montréal, ce n’est peut-être pas le cas dans votre région.

Avant de prendre la décision de vendre votre propriété, prenez le temps de vous renseigner sur la vigueur du marché dans votre région. Et surtout, assurez-vous d’avoir une idée claire du prix que pourrait avoir votre prochaine propriété. Car oui, il est possible que vous obteniez un excellent prix pour votre résidence actuelle. Mais si c’est pour acquérir une autre maison à un coût nettement supérieur, il faut d’abord être sûr d’en avoir les moyens.

3. La reprise immobilière est-elle entamée?

Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes de propriétés au Canada ont augmenté de 7,2 % de novembre à décembre 2020. Pour un cinquième mois d’affilée, les ventes nationales se sont maintenues à un niveau historiquement élevé de plus de 55 000 habitations. 

On peut donc dire que le marché immobilier canadien est en pleine effervescence, et ce, malgré la pandémie de COVID-19. Le Canada a d’ailleurs connu une année record de vente de propriétés en 2020, avec une augmentation de 12,6 % des transactions par rapport à 2019. 

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4. Les taux hypothécaires ont-ils baissé?

Depuis le début de la pandémie, la Banque du Canada a abaissé son taux directeur à trois reprises afin de le faire passer de 1,75 % à 0,25 %. Ceci a eu pour impact de faire diminuer les taux d’intérêt hypothécaires à un niveau historiquement bas. Au 1er novembre 2020, le taux d’intérêt moyen octroyé par les banques canadiennes pour une hypothèque de 5 ans fixe était de 2,01 % selon Statistique Canada, une diminution de 0,7 % depuis avril 2020. 

Bien que les économistes de la Banque Nationale ne prévoient pas d’augmentation du taux directeur de la Banque du Canada d’ici la fin de 2021, plusieurs autres facteurs influencent les taux d’intérêt hypothécaires, notamment le type de prêt demandé et le coût de financement des banques. C’est pourquoi il est difficile de prévoir leur évolution.

Or, peu importe la tendance des taux hypothécaires et les opportunités qui se présentent à vous, la priorité, c’est d’avoir les moyens d’acheter une maison. Si vous êtes prêts financièrement et que l’occasion vous convient, la tendance aura finalement peu de poids sur votre décision.  

5. Qu’en est-il de l’assurance hypothécaire?

Récemment, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a resserré les critères de qualification pour son assurance hypothécaire. Toutefois, ces resserrements sont spécifiques à la SCHL, et d’autres solutions sont offertes chez d’autres assureurs hypothécaires.

En parlant avec un de nos conseillers, celui-ci pourra vous aider à trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins. Pour vos questions, on est là.

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